Pour autant, faute de papiers, ils ne peuvent prétendre bénéficier des droits en matière de santé, de retraite et de la moindre protection prévue par le Code du travail et les conventions collectives appliquées à toute personne travaillant. Ils sont, de ce fait, à moitié salariés et à moitié clandestins.
L'employeur a fait savoir, tant à certains salariés qu'à la CGT, qu'il était d'accord pour poursuivre les contrats de travail des salariés sans-papiers, qu'ils soient ou non en grève, et d'intervenir pour leur régularisation.
Une délégation de la CGT de l'OPIHLM Argenteuil-Bezons s'est rendue sur leur lieu de grève pour leur apporter un soutien moral et financier.
Pour soutenir ces grévistes, il suffit de traverser le pont d'Argenteuil et prendre la première rue à droite en arrivant sur le territoire de Colombes. Des drapeaux sont fixés sur les grilles de l'entreprise.