Par la hausse du nombre d'élèves par classe qui permettra de supprimer des classes, la liquidation des BEP, le regroupement de formations, demain la réduction des heures consacrées chaque semaine à telle ou telle matière, le gouvernement entend ne pas remplacer un enseignant partant à la retraite sur deux. C'est uniquement une question d'économies sur le dos de l'éducation nationale. 11 200 postes doivent être supprimés à la prochaine rentrée. Chaque rentrée qui suivra connaîtra à son tour des dizaines de milliers de suppressions de postes.
AUJOURD'HUI LES UNS, DEMAIN LES AUTRES, HALTE-LA !
Le gouvernement ne s'attaque pas à tous les élèves et à tous les personnels au même moment. Il tente ainsi de rendre indifférents les uns aux coups que les autres reçoivent. Mais les coups reçus par certains établissements aujourd'hui -comme les coups portés à Georges Braque pour la rentrée prochaine- donnent une idée de ceux que les autres établissements recevront demain.
TOUS ENSEMBLE.
Tous touchés les uns après les autres, nous devons réagir dès maintenant ensemble. Il faut donner un coup d'arrêt à la politique gouvernementale de sacrifice du service public d'éducation. Il faut que le gouvernement rétablisse les 11 200 postes supprimés. Il faut qu'il abandonne son projet de ne pas remplacer un poste de départ à la retraite sur deux. L'éducation de tous mérite mieux. Il faut abandonner cette politique à deux vitesses qui approfondit le fossé entre une éducation pour les riches et une éducation pour les autres.
FAISONS DE CE JEUDI UNE NOUVELLE ETAPE DE LA LUTTE.
PROGRAMME :
- 9 heures, assemblée de discussion à l'intérieur du lycée
-10 heures 30 : manifestation structurée dans le centre d'Argenteuil, prise de rendez-vous avec Mme la Sous-Préfète ;
-13 heures : départ commun à la gare centrale pour manifester ensemble à Paris (mise en place d'un service d'ordre commun). Sections CGT et SNES du lycée G. Braque d'Argenteuil. Le 8.04.08